Le réchauffement climatique est d'actualité. Encore bien plus pour les lézards, principalement ceux situés dans les forêts tropicales d'Amérique centrale et des Caraïbes.
Une étude réalisée durant près de trois décennies, publiée dans Proceedings of the Royal Society B démontre que les lézards vivant dans les régions citées plus haut sont très gravement menacées par le réchauffement climatique.
Capables de s'adapter à différents types de climats, on les retrouve sur presque tous les continents, si ce n'est l'antarctique. La grande variété de lézards existant en fait le reptile le plus répandu à travers le monde. Pourtant, une grande majorité d'entre eux est aujourd'hui menacée.
Bien qu'étant des animaux à l'origine tropicaux, pouvant ainsi par conséquent supporter les températures tropicales, ils ne sont en fait pas habitués à subir les variations de température extrêmes que risque de provoquer le réchauffement climatique. Ainsi, un lézard vivant à Montréal peut subir un écart de température de près de quarante degrés, tandis que pour un lézard vivant dans les tropiques, et ayant pour habitude de subir une variation de seulement cinq à dix degrés dans l'année, cela lui sera très difficile.
Raymond Huey, professeur de biologie à l'université de Washington et auteur principal de l'étude, précise que cela constitue une grande menace pour cette espèce, et pourrait l'être également pour d'autres ectothermes comme les serpents, les insectes ou les araignées.